Dans cet article, vous trouverez les chiffres clés du marché immobilier marocain publiés jusqu’au 1er trimestre 2021. Le reste de l’année reste à suivre !
Augmentation de la demande sur Obagency
Selon le Guide Obagency de l’Immobilier du 1er trimestre 2021, le portail enregistre un ralentissement de l’offre (-8,8% pour l’offre d’appartements neufs et anciens) et observe, à l’inverse, une demande en bonne santé (+13% pour la demande d’appartements neufs et anciens).
Appréciation de l’indice des prix des actifs immobiliers
L’indice des prix des actifs immobiliers s’est apprécié, en glissement annuel, de +1,8% au 1er trimestre de 2021, selon Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Agence nationale de la conservation foncière du cadastre et de la cartographie (ANCFCC).
Les prix du résidentiel marquent à cet effet une légère baisse estimée à 0,9% au moment où le prix des terrains et des biens à usage professionnel marque des hausses respectives de l’ordre de 1,4 et de 0,3%.
Hausse des transactions immobilières
Selon la BAM et l’ANCFCC, le nombre de transactions a, de son côté, progressé de 52% par rapport au premier trimestre de l’année écoulée, avec des augmentations de 42,4% pour le résidentiel, de 76,1% pour les terrains et de 73,5% pour les biens à usage professionnel.
Pour rappel, pendant le 4ème trimestre 2020, le nombre de transactions avait progressé de 27,1% au cours de la même période. Une hausse qui avait concerné l’ensemble des catégories de biens, avec des taux de progression de 22,1% pour le résidentiel, de 47,3% pour les terrains et de 24,9% pour les biens à usage professionnel.
Stagnation des prix à Rabat et Casablanca
À l’exception de Marrakech où les prix ont enregistré une hausse de 3,5% au premier trimestre, les deux plus grandes villes du Royaume ont observé une stagnation des prix des actifs en glissement annuel. À Rabat, cette évolution concerne des baisses de 0,4% pour le résidentiel et de 20,6% pour les biens à usage professionnel tandis que le prix des terrains a reculé de 6,2%.
Les ventes au niveau de la capitale ont fléchi de 17% suite au repli de 19,1% des ventes du résidentiel et de 6,5% des biens à usage professionnel. En contrepartie, les ventes des terrains ont progressé de 7,5%. Au niveau de Casablanca, la stagnation des prix s’explique par la baisse de 0,8% des biens résidentiels et de 2% de ceux des terrains à l’heure où les prix des biens à usage professionnel ont flambé de 9%. Les transactions au niveau de la métropole marquent pour leur part une baisse de 28,8% et ce après une hausse de 32,1% enregistrée au dernier quart de l’année 2020.
Source : Bank Al-Maghrib | 1er trimestre 2021
Hausse des crédits à l’habitat
Selon les analystes de Valoris Securities, i s’agit, d’une part, de la hausse des crédits à l’habitat depuis septembre 2020, bénéficiant d’une montée des financements participatifs sur ce segment.
En 2020, les banques marocaines (conventionnelles & participatives) ont produit 7,3 milliards de DH de prêts destinés au financement de l’habitat. Près de 50% de cette production proviennent des banques participatives. Dit autrement, près de 1 DH sur 2 vient des financements participatifs, soit 3,5 milliards de DH.
Location longue durée : évolutions des prix et des superficies
Au premier trimestre 2021, l’indice des prix locatifs – qu’il s’agisse des appartements meublés ou vides – maintient une tendance similaire au trimestre précédent.
Selon le Tensiomètre Locatif de Obagency, un appartement vide se loue, en moyenne, à 7 560 Dhs par mois au Maroc et l’on constate une baisse de -3% en glissement trimestriel et une hausse de 4% en glissement annuel. Les appartements meublés se louent, quant à eux, en moyenne, à 8140 Dhs par mois. L’on constate une stabilité en glissement trimestriel, ainsi qu’en glissement annuel.
Pour les villas, un bien vide se loue, en moyenne, à 24 440 Dhs par mois. Une légère hausse de 1% en glissement trimestriel et une hausse de 3% en glissement annuel sont constatées. Les villas meublées se louent, en moyenne, à 22 070 Dhs par mois et l’on enregistre une baisse de -2% en glissement trimestriel et une hausse de 1% en glissement annuel.
Concernant l’évolution des superficies, l’on perd, en moyenne, 1m² en un seul trimestre, et l’on gagne 2m² par rapport à la même période de 2020. La demande passe de 51% à 50% d’appartements avec balcon ou terrasse, et de 62% à 50% de villas avec piscine.
Prévisions* sur les évolutions des prix | 2ème trimestre 2021
Obagency lance son modèle prédictif relatif aux prix de l’immobilier ! Pour la ville de Casablanca, il est prévu que le prix des appartements augmente de +2,37% au mois d’avril et baisse les mois de mai et juin avec respectivement -7,01% et -1,21%. Pour la ville de Rabat, le prix des appartements devrait baisser de -4,49% au mois d’avril 2021 puis remonter à partir des mois de mai et juin avec respectivement +2,68%% et +1,31%. Enfin, pour la ville d’Agadir, il est prévu que le prix des appartements augmente de +2,20% en mai et baisse les mois d’avril et juin avec respectivement -1,09% et -3,23%.
NB : Vu la crise sanitaire et la reprise, les résultats peuvent être fluctuants et ne pas suivre la tendance.
* Méthodologie : basée sur la data des 3 dernières années.
Obagency suit de près les évolutions de marché pour vous accompagner dans vos prises de décisions.
Première étape : choisir le terrain. S’il est constructible, vous devez vous adresser à un architecte privé pour élaborer le projet et suivre sa réalisation.
Si le terrain est partiellement «grevé d’une servitude», dixit la topologie du milieu (une voie, un passage, un équipement par exemple), l’acheteur doit se tourner vers un ingénieur géomètre topographe pour établir un plan topographique délimitant la partie constructible, sur lequel s’appuiera l’architecte.
La demande d’autorisation
Plusieurs documents sont nécessaires :
- La demande du pétitionnaire ou par le concepteur du projet ou toute autre personne dûment mandatée à cet effet.
- Un certificat de propriété de la parcelle ou, à défaut, une attestation justifiant la propriété du terrain.
- Un plan délivré par l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie précisant les limites de la propriété dans le cas où celle-ci est immatriculée ou un levé topographique dans le cas où la propriété n’est pas immatriculée.
- Un plan de situation de la parcelle concernée qui comporte l’orientation, les voies de desserte avec leur dénomination et les points de repère permettant de localiser le terrain.
- Les plans d’architecture comprenant tous les niveaux du projet, le rez-de-chaussée ainsi que le sous-sol, les terrasses et les plafonds à une échelle qui ne peut être inférieure à 1/100.
Bon à savoir : le plan du rez-de-chaussée doit clairement indiquer l’alignement de la rue et comporter toutes les côtes des limites extérieures du terrain, le niveau du trottoir, les superficies des cours et courettes ainsi que les dimensions permettant de les contrôler.
- Une copie du contrat de l’architecte.
- Une fiche de renseignement dûment signée et légalisée par le pétitionnaire.
- Un exemplaire du constat d’alignement si la construction est projetée en bordure d’une voie publique.
- Une copie du récépissé d’acquittement des rémunérations pour services rendus.
Une fois déposé à l’Agence urbaine, à la préfecture et aux services extérieurs, c’est une commission de la procédure des grands ou petits projets selon la nature de la construction qui tranchera. Si le projet est rejeté, il doit être soumis à l’architecte pour être modifié ou complété.
Bon à savoir : les membres de la commission du guichet unique statuent sur les dossiers des demandes d’autorisation dans un délai n’excédant pas 15 jours ouvrables à compter de la date de réception desdits dossiers par la commune concernée.
Le numéro d’autorisation et la date doivent être visibles sur le chantier
(des commissions de contrôle pourraient visiter à tout moment).
Une fois l’autorisation de construction obtenue, l’architecte entame les travaux en respectant le cahier des charges comportant les étapes de construction. La présence d’un ingénieur est également obligatoire. Les deux sont responsables de l’achèvement des constructions dans le respect des normes et de la réglementation. De même, l’architecte est tenu d’établir des procès-verbaux mentionnant l’état d’avancement des travaux. Parallèlement, un plan de béton armé doit obligatoirement être établi par l’ingénieur et figurer dans le dossier à présenter en vue de demander le permis d’habiter et le certificat de conformité.
Lorsque les travaux s’achèvent, l’architecte délivre au propriétaire un certificat de conformité que celui-ci joindra à la demande du permis d’habiter, qu’il faut déposer à la commune (destiné au président du conseil communal).
N.B : une commission devrait se rendre sur les lieux pour vérifier que la construction est conforme aux plans. Le permis d’habiter, délivré par la municipalité, est titulaire de l’avis de cette commission.